C’était un lieu laissé à l’abandon, « un coupe-gorge», « un urinoir » selon certains… Mais ça, c’était avant ! Le square mal éclairé et peu sécurisé du rond-point Berdaï, situé en plein centre de Marrakech, a depuis laissé place au jardin des Arts.
Un lieu où des œuvres sculpturales s’expriment à ciel ouvert au milieu d’une végétation foisonnante.
Le jardin des Arts est né en 2016 de l’imagination du peintre, écrivain et sculpteur Mahi Binebine. À l’approche de la COP22, l’enfant du pays se demande comment mettre le talent des artistes à contribution de l’événement.
Il mobilise alors 13 personnalités sensibles aux problèmes environnementaux, avant de partir à la recherche de sponsors. La wilayat et le maire de Marrakech, emballés par l’idée, décident de leur laisser ce square de l’avenue Mohammed V, dans le quartier de Guéliz.
Trois mois plus tard, le jardin des Arts ouvrait déjà ses portes. Fruit d’une collaboration avec l’agence BDA, ce lieu de culture a mobilisé par moins de 22 artistes en lien avec le continent africain.
Entre les bancs, les palmiers, la végétation et les chemins de promenade jaillissent 13 œuvres sculpturales ayant pour fil conducteur les problématiques environnementales et écologiques.